Comment relancer un client après le refus d’un devis travaux ?

Que vous soyez auto-entrepreneur ou artisan, à un moment ou à un autre, vous devrez envoyer des devis que ce soit pour des travaux ou pour une offre de service. Mais que faire si vous n’avez pas de nouvelles ? Plutôt que de vous morfondre et de vous dire que votre devis est refusé, nous allons vous donner quelques conseils sur la conduite à tenir.

Comment réagir en cas de refus ?

Vous avez transmis votre offre commerciale, il y a déjà plusieurs jours. Vous avez ensuite rappelé votre client, pour lui montrer votre motivation et votre intérêt pour ce projet. Pourtant, vous venez de recevoir un e-mail avec comme en-tête “devis refusé”. La première des choses à vous rappeler, c’est que le BTP est un marché ultra concurrentiel. Il est d’ailleurs assez rare qu’un client accepte un devis travaux dès le premier envoi. Vous devez également vous rappeler que même après un refus, le client n’est pas nécessairement perdu. Par contre, il est inutile de réduire considérablement le prix de votre premier devis. Cela serait d’ailleurs contre-productif. En effet, le client risquerait de croire que vous avez gonflé volontairement le premier devis. Il faut donc tenter d’instaurer une relation gagnant-gagnant avec votre client. 

Adopter la bonne démarche commerciale

Nous vous conseillons de rappeler votre prospect pour savoir si vous avez réellement compris ses attentes et si vous n’êtes pas passé à côté d’informations capitales. Il se peut également, qu’en échangeant avec d’autres professionnels, que le client ait changé légèrement son projet et que votre devis ne corresponde plus à ses besoins. Rappelez-vous que pour faire une bonne négociation, vous devez parfaitement connaître les besoins de votre client. 

Si le projet est toujours le même, il va falloir être capable de répondre aux objections du client. Elles sont de deux types : le prix et aussi l’image de marque. Une étude montre qu’un client est prêt à accepter un devis 25 % plus cher que les autres, si le contact commercial à été très bon. Alors même, si vous êtes débordé, prenez le temps de discuter avec votre client.

Si rien n’y fait, ne gaspillez pas votre temps et mettez-vous à la recherche de nouveaux prospects. Il ne faut surtout pas prendre cette situation comme un échec, mais comme une opportunité d’améliorer votre relation client. Enfin, essayez de connaître avec qui le client compte signer et à quel prix. Cela vous permettra de savoir si vos tarifs correspondent à ceux du marché. 

L’auto-entrepreneur peut-il choisir un nom commercial ?

Avoir un nom commercial et également un logo peut vous aider à vous faire remarquer par de nouveaux clients. Il va vous aider ainsi à être unique et différent par rapport à vos concurrents. Mais attention, un nom commercial n’est absolument pas la même chose qu’une marque. Nous nous proposons de faire le point sur ces deux notions.

Nom commercial et micro-entreprise  

Que vous soyez en phase de création ou que vous ayez déjà créé votre auto-entreprise, vous devez nécessairement utiliser votre nom et prénom, comme raison sociale. La raison est plutôt simple : Il s’agit d’une structure sans patrimoine propre. En d’autres termes, l’auto-entrepreneur et son entreprise ne font qu’un. 

Ainsi, sur votre devis ou sur votre facture, vous pouvez sans aucun problème indiquer votre nom commercial et votre logo. Par contre, pour que cette dernière ait une réelle valeur juridique, votre nom et prénom doivent impérativement être présents. 

Grâce à cette tolérance, vous pouvez avoir un nom commercial pour chacune de vos activités, tout en ayant une seule et unique micro-entreprise. Si vous souhaitez le protéger, vous devrez faire une déclaration de ce dernier auprès de votre centre de formalité d’entreprise. Par contre, vous n’aurez pas besoin de l’enregistrer à l’INPI

Nom de marque et auto-entreprise

Même si le nom commercial protège un minimum l’auto-entrepreneur, un nom de marque assure une garantie bien supérieure. Il faut savoir que la marque est une propriété industrielle que vous devez impérativement déposer auprès de l’INPI. Vous en serez propriétaire pour 10 ans et cela est renouvelable indéfiniment.

Attention, par défaut, la protection est valable uniquement sur le territoire national. Si vous le souhaitez, il est également possible de réaliser cette démarche à l’international. Cette démarche est payante, mais vous aurez ainsi la garantie qu’aucune autre entreprise en France n’utilise le même nom que vous. 

De plus, en déposant un nom de marque, aucune entreprise, quelle qu’elle soit, ne pourra utiliser ce nom, même en tant que nom commercial. Cette procédure peut être lancée à n’importe quel moment que vous soyez en cours d’immatriculation ou que vous exerciez votre activité commerciale

Attention, vous devez vous assurer qu’aucune autre entreprise ne possède déjà ce nom de marque. Sachez que l’INPI peut également faire des recherches sur des noms de marque (homonyme, recherche de logo), mais cette démarche implique un coût supplémentaire. Le dépôt se fait directement sur le site INPI et vous coûtera la somme de 200 €.

Les différentes types de sites web

Selon votre statut, que vous soyez un particulier ou une entreprise, il existe différents types de site web. Ainsi donc, la création du site adéquat dépendra de vos besoins. Vous voulez un site pour des cours en ligne ? Pour votre business ? Pour vendre des biens et services ? Ou juste un site d’information ? Selon vos attentes et ce que vous voulez transmettre, l’aspect de votre site internet ne sera pas le même. 

Le Corporate Website

Ce type de site web est destiné aux entreprises. Il contiendra des informations concernant l’établissement en question dans le but de le faire connaître et de porter ses activités à la connaissance de tous. En d’autres termes, le site constitue la carte de visite numérique de la société. Cette dernière peut aussi partager sur son site des articles se rapportant à son activité principale.

Le Portfolio

Le portfolio est destiné surtout aux artistes. Il s’agit d’un site internet présentant des échantillons des réalisations des créateurs. Adapté aux photographes, designers, écrivains et autres artistes, le site portfolio présente les arts de manière attractive. De caractère minimaliste et avec un design aéré, vous pouvez voir, dès la page d’accueil, des exemples de graphique.

Le blog

Le blog est généralement utilisé par des influenceurs, mais également par de nombreuses entreprises. Son principal objectif est de véhiculer des informations ou des articles divertissants. Ce site à titre informatif met au cœur de son projet un contenu éditorial. En premier lieu, il tient compte des événements récents. Toutefois, vous pouvez aussi y trouver des produits et/ou des services en second plan.

Le Micro-site

Ce type de site web est destiné aux entreprises. Ayant le même objectif que le Corporate Website, il se distingue de ce dernier par son caractère limitatif. En effet, il ne contient que quelques sous-pages. Il met en avant des produits spécifiques et clairement définis.

La boutique en ligne

Principalement conçue pour l’e-commerce, la boutique en ligne sert à vendre aussi bien des produits numériques que des produits physiques. Son interface est plus facile à utiliser et les internautes peuvent rapidement y trouver les offres ainsi que des articles et guides d’utilisation des produits. Mais il se distingue surtout par la gamme des produits vendus.

En résumé, il existe plusieurs types de site web. En plus des sites cités ci-dessus, on trouve aussi la landing page ou l’application web. Alors si vous voulez créer votre site internet, commencez par clarifier avec précision vos besoins et attentes afin de déterminer le type de site qu’il vous faut. Vous obtiendrez ainsi de meilleurs résultats.

Auto-entrepreneur : est-il possible de prendre un stagiaire ?

Votre auto-entreprise évolue si vite que vous avez besoin de main d’œuvre supplémentaire. Vous avez peut-être déjà pensé à employer un stagiaire. Une option tout à fait accessible, même pour un auto-entrepreneur. Si vous ne le saviez pas, nous vous donnons quelques détails sur cette pratique si courante.

Les formalités à respecter dans le recrutement d’un stagiaire

La convention de stage désigne un contrat conclu par l’auto-entrepreneur, le stagiaire et son école. Ce document, indispensable, détaille les modalités du stage, les obligations de chaque partie et doit être validé avant le début du stage.

Pour signer une convention en bonne et due forme, vous devez remplir le formulaire dédié. L’étudiant doit ensuite y joindre la copie de son attestation de responsabilité civile, ainsi que la photocopie de sa carte vitale.

Aussi, même si l’embauche d’un stagiaire peut vous décharger d’une partie de vos tâches, sachez que vous avez le devoir de le former à des missions conformes à son cursus et dans des conditions correctes : avec son propre espace de travail, le matériel adapté et dans le respect des normes sanitaires.

Les avantages à l’embauche d’un stagiaire

Le premier gros bénéfice dans l’engagement d’un stagiaire réside dans l’aspect administratif. Les formalités sont moins conséquentes que pour l’embauche d’un salarié, vous n’avez tout simplement qu’à signer la convention de stage.

Miser sur un stagiaire est peu onéreux. Si cette période n’excède pas 2 mois, vous ne déboursez rien. Dans le cas contraire, et si votre recrue travaille près de 7 heures par jour, vous êtes tenus de lui verser une gratification.

Même dans le second cas, le coût d’un stagiaire reste dérisoire, car la gratification avoisine les 3,70 de l’heure et vous ne réglez pas de charges sociales.

Enfin, prendre un stagiaire vous fait gagner du temps. Il vous est possible de lui déléguer des tâches chronophages, pour vous concentrer sur des missions plus compliquées, plus stratégiques, gagner de nouveaux projets ou chantiers.

Les inconvénients à l’engagement d’un stagiaire

Bien que des éléments rendent l’option du stagiaire particulièrement intéressante, quelques détails, susceptibles d’en gêner plus d’un, méritent de s’y attarder.

Si vous allouez une gratification à votre stagiaire, il n’est pas possible de déduire son montant de votre chiffre d’affaires. Également, si vous versez à ce dernier une somme supérieure au tarif légal (3,70 de l’heure) vous devrez payer des charges sociales sur le surplus financier.

Enfin, avoir recours au stage est une solution temporaire : sa durée ne pouvant excéder 6 mois, cette option n’est pas adaptée pour recruter du personnel sur du long terme.

Se reconvertir pour devenir auto-entrepreneur

De nombreux employés rêvent d’un travail indépendant réussi pour leur reconversion professionnelle. Pour beaucoup, il s’agit de pouvoir travailler de manière autodéterminée et de ne pas être dépendant d’un employeur ou de ses supérieurs. L’une des principales raisons du travail indépendant est la liberté supposée illimitée. Même si de nombreux défis se dressent sur la voie de la réussite d’une entreprise indépendante, nous souhaitons aborder dans cet article quelques avantages du statut auto-entrepreneur.

Une liberté de travail à plein temps

De nombreux salariés qui souhaitent devenir indépendants conjuguent indépendance et liberté illimitée. D’une part, vous êtes bien entendu plus libre que dans une relation salariée. D’autre part, les créateurs d’entreprise sont fortement dépendants des clients et de leurs commandes, notamment en phase de démarrage. Auto-entrepreneur c’est être son propre patron, dorénavant c’est à vous de décider. Les responsabilités sont importantes mais le statut d’auto-entrepreneur permet d’exercer une activité professionnelle d’une manière autonome et indépendante.

De plus, vous êtes certainement plus libre de concevoir vos propres offres et pouvez mieux mettre en œuvre vos propres idées que si vous étiez employé par une entreprise. Selon le type et la taille de l’entreprise, l’heure et le lieu peuvent également être choisis plus librement. De nombreuses personnes qui souhaitent devenir auto-entrepreneur, par exemple, apprécient de travailler au bureau à domicile.

Quels sont les aides pour changer de métier ?

Que vous soyez, salarié ou demandeur d’emploi, vous avez accès à différentes aides pour la reconversion professionnelle, qu’elles soient de nature financière ou humaine : 

  • Le Compte Personnel de Formation (CPF) : Le CPF, anciennement appelé DIF, est un dispositif public de financement de la formation continue pour tous les professionnels qui souhaitent poursuivre leur formation.
  • Plan de Développement des Compétences ou PDC : Auparavant Plan de formation, le PDC est initié et payé par l’employeur dans le but de développer de nouvelles compétences au sein de l’organisation. Elle est donc nécessairement liée au domaine d’activité de l’employé.
  • Aide de Retour à l’Emploi Formation ou AREF : l’AREF est destinée aux bénéficiaires de l’Aide de Retour à l’Emploi (ARE) qui suivent une formation Pôle Emploi dans le cadre du Projet Personnalisé d’Accès à l’Emploi (PPAE). Le montant est le même que celui de l’ARE de base, mais peut varier pour les travailleurs à temps partiel.