Les étapes à suivre pour s’installer en tant qu’électricien

Pour créer une entreprise d’électricité, il y a certaines étapes à suivre pour la réussite de ses activités. Il est important de procéder à des démarches auprès des professionnels, des particuliers, des administrations pour la mise en place et entretien des réseaux électriques qui soient conformes aux normes de sécurité. L’électricien installe des fils, des câbles, des prises, des tableaux et des armoires électriques. L’électricien est également en mesure de poser des matériels électriques et de mener des interventions sur les réseaux électriques.

Les prestations et réglementation de l’électricien

Les prestations de l’électricien se distinguent en deux groupes. Il y a des artisans qui interviennent sur les électricités en courant fort. Ce genre d’activité est en rapport avec le chauffage et le transport d’énergie électrique pour l’éclairage. Ensuite, il y a les activités concernant l’électricité en courant faible. Cela touche principalement le domaine de la communication, à savoir : les réseaux informatiques, le téléphone…

Le métier d’électricien est très réglementé afin de protéger les éventuels clients. S’installer en tant qu’électricien consiste donc à avoir une bonne connaissance de ces réglementations et normes électriques. Ainsi, un artisan doit réunir tous ces différents critères :

· Avoir un diplôme certifié dans le domaine de l’électricité,
· Avoir plusieurs années d’expérience (3 ans au minimum),
· Avoir fait un stage de préparation auprès de la Chambre des métiers
· Savoir établir un devis et des factures

Les étapes de la création d’une entreprise d’électricité

Voici toutes les étapes à suivre pour s’installer en tant qu’électricien :

· Faire une étude de marché,
· Faire une liste de tous ses besoins en matière de finance,
· Faire le choix du local,
· Choisir le statut juridique de votre entreprise,
· Souscrire à une assurance : assurance décennale
· Acheter des matériels indispensables à votre activité,
· Faire connaître son entreprise d’électricité,
· Trouver des clients.

Peut-on recruter quand on est auto-entrepreneur ?

De nombreux auto-entrepreneurs qui souhaitent développent leurs activités, se demandent bien s’ils peuvent recruter des salariés. Découvrez la réponse en poursuivant votre lecture.

La possibilité d’embauche d’un salarié par un auto-entrepreneur

Eh oui ! Un auto-entrepreneur est en mesure de recruter un salarié. Cependant, il est soumis au respect des mêmes règles qu’un entrepreneur. Outre les contraintes juridiques, il est important de tenir compte du chiffre d’affaires. Même si un auto-entrepreneur atteint le plafond du chiffre d’affaires, celui-ci n’a pas les moyens nécessaires pour embaucher toute personne à plein temps et sur une durée indéterminée.

Il est nécessaire de savoir qu’un auto-entrepreneur doit présenter un chiffre d’affaires de 32 600 € HT annuel s’il dispose d’une activité commerciale s’élevant à 81 500 €. Et pourtant, l’embauche d’un salarié requiert certaines charges de trésorerie : les charges patronales, charges sociales, etc.

Ainsi avant de recruter tout type de salariés, il est conseillé aux auto-entrepreneurs de recourir au service d’un conseiller financier ( comptable, expert en finance, …) pour étudier parfaitement son projet. Dès la clarification de tous ces points, l’auto-entrepreneur peut prendre la décision d’embaucher un salarié en CDD ou en CDI.

Les autres solutions envisageables

Un auto-entrepreneur peut recruter des salariés en optant pour d’autres alternatives :

· Recourir au service d’une entreprise de travail temporaire.
· Recruter un salarié sur un certain laps de temps, ou en CDD.
· Embaucher un salarié à temps partiel en passant par un groupement d’employeurs.
· recruter un stagiaire.
· recruter des travailleurs indépendants ou freelance que vous paierez au moyen d’une simple facture.

En résumé, un auto-entrepreneur a la possibilité de recruter des salariés, mais ce dernier doit faire face à de diverses conséquences. L’auto-entrepreneur doit également respecter toutes les règles établies au même titre qu’un entrepreneur afin d’éviter de mauvaises surprises, notamment des poursuites judiciaires.

Artisans : certaines mentions obligatoires doivent figurer sur les factures ou devis, mais lesquelles ?

Tout artisan dans l’exercice de son activité est dans l’obligeance d’éditer un devis ou une facture à ses éventuels clients ou prospects. Dans ce cas, il convient d’avoir une idée des diverses mentions obligatoires qui doivent figurer sur ces différents documents. Découvrez-les dans cet article.

Devis : les différentes mentions obligatoires

Tout devis doit comporter obligatoirement ces éléments suivants :

· La date d’édition du devis ainsi que la validité du contrat
· Le statut juridique, le nom, le numéro de téléphone et l’e-mail et l’adresse de votre entreprise
· Le numéro au Répertoire des métiers pour tout artisan (plombier, électricien)
· Le nom et l’adresse du client
· La date de début et le délai des travaux 
· La description détaillée de chaque intervention ainsi que des matériels à utiliser
· Le tarif horaire ou le coût de la main-d’oeuvre
· Les frais de transport (si possible)
· Le montant à payer hors taxes (HT) et toutes charges comprises (TTC), en indiquant les taux de TVA.

En ce qui concerne les artisans ou auto-entrepreneurs, ces derniers doivent mentionner des informations supplémentaires sur le devis :

· Les mentions de l’assurance
· La couverture géographique
· Le nom de la compagnie d’assurances
· Le mode de calcul et bien plus encore.

Factures : les différentes mentions obligatoires

Il y a certaines mentions qui doivent figurer obligatoirement sur une facture.

· La date d’édition de la facture
· Le numéro de la facture
· Les informations essentielles de l’acheteur
· Les informations principales du vendeur
· Le statut juridique de l’entreprise
· Le numéro TVA
· Les prix hors taxe
· Les frais de déplacement
· Le montant total à payer

Il est nécessaire de savoir qu’il existe certaines mentions qui diffèrent sur une facture destinée aux professionnels qu’aux particuliers. Pour conclure, tout artisan se doit de respecter toutes les mentions obligatoires sur une facture ou un devis sous peine d’amende.

Artisan : les différentes étapes pour bien rédiger un devis

Une fois dans le monde de l’auto-entreprise, pour fournir des prestations auprès des clients et de les informer convenablement sur les tarifs appliqués, il est nécessaire d’établir des devis. C’est un document qui atteste du sérieux et de la fiabilité d’un auto-entrepreneur c’est pourquoi il est très important. Pour savoir exactement de quoi il en retourne, des critères sont à respecter et des précisions à faire.

Un devis, un document obligatoire et facultatif

L’obligation de fournir un devis avant toute intervention est une preuve de sérieux de la part d’une entreprise si les travaux sont de grande ampleur et que la somme de tous ceux-ci nécessite l’établissement d’une longue liste détaillée rédiger sur papier ou à envoyer en ligne.

L’établissement d’un devis est une ligne de sécurité servant à couvrir l’artisan de tout blâme au moment du paiement de la facture finale, car sans cela, des complications peuvent apparaître en cas de mésentente. Un devis n’est pas nécessaire seulement dans les cas d’extrêmes urgences pour de petits travaux. Or, dans la mesure du possible il est conseillé de toujours en rédiger.

Un document en accord avec le code de la consommation

Un auto-entrepreneur ou artisan doit obligatoirement afficher ses tarifs, mais dans le cas d’une prestation personnalisée qui n’est pas préalablement définie, c’est là qu’un devis est nécessaire afin qu’un accord entre le client et le fournisseur de la prestation soit engagé. Un devis comprend des mentions légales comme intitulé « DEVIS » en bonne et due forme, le numéro siret de l’auto-entreprise et différentes autres données concernant le client.

La moindre opération à effectuer doit être énoncée dans le devis sous forme de tableau et les prix doivent être clairs. Ce qui compte à la fin c’est que le client doit signer, daté et écrire une mention spéciale manuscrite (lu et approuvé) sur ce document.

La cfe pour les auto-entrepreneurs de quoi s’agit-il exactement ?

Il existe un impôt spécifique que les entrepreneurs doivent payer, c’est justement cela la CFE. Pour en connaître tous les détails, il est nécessaire de se pencher sur la question de l’utilisation d’un « bien immobilier ou d’un local » sur le territoire d’une commune en particulier. Mais, depuis l’année 2015 certains auto-entrepreneurs sont exonérés de cet impôt. Les bases de calcul du CFE s’établissent sur certains critères qu’il est intéressant de voir au plus près.

Les bases de calcul de la CFE

C’est tout d’abord la commune, ou plus précisément le service des impôts de la commune qui se charge de définir et de calculer la CFE pour les auto-entrepreneurs installés sous sa juridiction. En effet, il est à noter que même si le local occupé par l’auto-entreprise nécessite ou ne nécessite aucun loyer ou autre forme de rentabilisation, en tant qu’auto-entrepreneur déclarée auprès de la commune où se trouve le local, celle-ci se réserve le droit de vous faire payer la CFE.

Pour le calculer, il suffit de se baser sur un montant de départ et de le multiplier par le taux de CFE que le conseil municipal met en place.

Certaines professions sont exonérées de CFE

Tous les auto-entrepreneurs ne figurent pas tous sur la grande liste des acteurs imposables au niveau de la CFE, notamment : les artistes, les sportifs, les rentiers ou les vendeurs à domicile indépendant qui sont soumis à certaines conditions. L’exonération de CFE est aussi possible dans un cadre temporaire si l’auto-entrepreneur a débuté son activité, en 2017 et n’est redevable qu’en 2018, mais tout dépend du montant de votre chiffre d’affaires dans l’année.

En effet, une auto-entreprise n’est pas tenue de payer la CFE si son chiffre d’affaires déclaré est nul. En somme de nombreuses conditions sont à prendre en compte.