La serrurerie est une activité qui exige de l’adresse, un certain sens de la créativité et des connaissances techniques permettant notamment de déchiffrer les plans et documents des différents projets. Un artisan serrurier doit également savoir communiquer avec ses éventuels clients car le côté humain joue un rôle important dans l’auto-entreprise. Cependant, pour être son propre patron de manière légale, il faut commencer par des préalables précis.
Le cursus
Selon le critère académique, plusieurs formations donnent accès à la qualification de serrurier. Tout dépend évidemment de vos objectifs. Au niveau de l’enseignement secondaire, vous avez la possibilité de choisir entre plusieurs diplômes.
– Le CAP serrurier métallier
– Le CAP ferronnier
– Le BP serrurerie métallerie
– Brevet des métiers d’art ferronnier
– Le Bac professionnel de bâtiment option métallerie
– Le Bac professionnel menuiserie aluminium verre
Après le Bac, vous pouvez obtenir le BTS constructions métalliques ou le BTS enveloppe du bâtiment.
Pour ce qui est de la formation professionnelle, vous avez au premier niveau de qualification les formations menuisier aluminium, ferronnier et métallier. Le niveau Bac équivaut à la formation de dessinateur d’ouvrages de métallerie. Pour le niveau post bac, vous pouvez devenir technicien supérieur d’études en construction métallique.
Les démarches administratives
En fonction de l’importance de votre entreprise, après avoir choisi le régime juridique, vous pouvez vous enregistrer soit à la chambre des métiers et de l’artisanat ou alors à la chambre de commerce et de l’industrie. Si votre dossier est complet, le délai de réponse après son dépôt ne devrait pas dépasser la semaine.
Dans l’exercice de l’activité certaines obligations sont également nécessaires. Entre autres, le serrurier doit indiquer ses tarifs en TTC. Les tarifs de toutes ses prestations doivent être clairement lisibles et sans équivoque. Il doit aussi préciser la gratuité ou non du devis.