Depuis le mois de mai 2017, le métier d’artisan a du être pris plus au sérieux en tant que profession explicite et non plus en tant qu’activité sommaire, c’est pourquoi quelques changements ont eu lieu. En effet, si auparavant les artisans auto-entrepreneurs étaient associés à un groupe d’activité, car ils travaillent dans un même secteur, mais n’ont pas les mêmes qualifications, il est désormais temps de clarifier les choses et de donner à chacun sa valeur.
Une qualification professionnelle précise pour de meilleurs services
Le 4 mai 2017, un premier décret est passé concernant l’application de rendre obligatoire le fait qu’un artisan auto-entrepreneur ait une qualification professionnelle dans le métier qu’il exerce et non en tant que travailleur faisant partie d’un groupe d’activité. De ce fait, pour donner un exemple précis de cas, un ouvrier du bâtiment ne devra plus être qualifié en tant que tel, mais il faut préciser le poste de la personne (électricien, maçon, plombier…).
À partir de cela, il est plus aisé de définir les tâches et les attributs de chaque artisan auto-entrepreneur et de pouvoir faire appel à leur service en sachant bien de quoi il en retourne.
Un enregistrement à la chambre des métiers
Un artisan auto-entrepreneur peut bénéficier d’une qualification dans trois cas : soit dans un premier cas en possédant un diplôme (CAP ou BEP) ; soit deuxièmement cas, en ayant un niveau d’expérience élevé (minimum trois ans) en tant qu’artisan auto-entrepreneur dans un domaine,ou troisièmement d’avoir obtenu un diplôme ou une autre forme de certification dans un État européen.
Tout cela pour dire que la qualification professionnelle n’est pas un document quelconque. Afin d’être sûr de s’adresser à un professionnel, celui-ci doit être enregistré au niveau de la chambre des métiers et de l’artisanat afin de pouvoir pratiquer sa profession librement.