Ce n’est pas facile de se lancer dans la vie en tant qu’auto-entrepreneur. Cette activité bénéficie certes de nombreux avantages en termes de régime fiscal et social, mais aussi de nombreuses difficultés au niveau des démarches pour acquérir un réel statut, un chiffre d’affaires concurrentiel et de la notoriété.
Quelles sont les conditions d’exploitation du régime auto-entrepreneur ?
En commençant d’abord par créer une auto-entreprise en complétant un simple formulaire PO AE, vous devenez un micro-entrepreneur dans pratiquant une activité bien définie, même si en termes de qualification, des précisions sont encore à donner.
Une fois votre entreprise déclarée auprès du Centre de Formalité des Entreprises ou CFE un numéro « Siret » vous est délivré ainsi que d’autres documents importants comme une notification portant sur le régime d’imposition et de TVA selon votre activité, les coordonnées des interlocuteurs fiscaux que vous devrez impérativement contacter par la suite et les coordonnées d’un « correspondant entreprise nouvelle » pour avoir de plus amples informations sur des allègements fiscaux.
De ce fait, en plus d’un numéro Siret, vous serez également enregistré au Registre du Commerce et des Sociétés en ayant un nom commercial ou une autre dénomination équivalente agréée.
De quelles aides un auto-entrepreneur bénéficie en début d’activité ?
Dans un premier temps, il y a les aides de la Chambre des métiers et de l’artisanat. Mais en tant qu’entrepreneur indépendant certaines libertés vous sont permises d’office comme le fait d’opter pour le « prélèvement libératoire de l’impôt sur le revenu ».
Du côté de la Chambre du Commerce et de l’Industrie ou de l’ADIE des aides aux micro-entreprises sont aussi en vigueur. En ligne ou dans la réalité, il semble donc assez simple de devenir auto-entrepreneur, mais il faut se tenir au suivi de certaines règles. Depuis janvier 2016 où les démarches de cette action ont été simplifiées, de plus en plus de personnes se lancent.